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Die Entführung aus dem Serail (The Abduction from the Seraglio), Mozart
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The Abduction from the Seraglio by Mozart, Alkaen (2024/2024), Ohjannut Laurent Serrano,, Musiikinjohto Adrien Ramon, Clermont Auvergne Opéra, Clermont-Ferrand, France

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Yhtye

Yhteistuottaja

Joyeux, drôle et léger… Tout d’abord, l’histoire : Constance, une jeune espagnole, sa femme de chambre, Blonde, et le valet Pedrillo ont été capturés par des pirates, puis vendus comme esclaves au pacha Selim. Celui-ci, bel homme et bien intentionné, tombe amoureux de Constance et l’élève au rang de favorite du sérail. Les mois passent quand arrive Belmonte, le « vrai » fiancé de Constance, qui, incognito, s’introduit dans le palais du pacha avec la ferme intention de libérer sa belle. Mais c’est sans compter sur la vigilance maladive d’Osmin, le bras droit, sadique et ridicule du pacha… Et puis, Constance l’aime-t-elle encore… ? Est-ce que tout cela finira bien ? Assurément. Mais non sans surprises, larmes, sueurs froides et coups de théâtre ! L’enlèvement au Sérail est une sorte de cocktail, sans alcool certes, mais très enivrant malgré tout. Et comme chacun le sait, la réussite d’un bon cocktail est avant tout dans le dosage des différents ingrédients. Ici, Mozart s’emploie à mélanger les genres, passant (pour les connaisseurs) de « l’opera buffa » à « l’opera seria » …, c’est-à-dire de la comédie pure au drame, et inversement. Il se permet même d’ajouter une petite touche de mélodrame et une bonne dose de thriller. On peut dire que pour son premier opéra en langue allemande, le jeune Mozart se lâche et compose un divertissement plein de fougue et de fantaisie… Mais pas que. Il y a aussi un message fondamental au cœur de cette légèreté, un fil rouge, une quête hautement revendiquée, tout au long de cet Enlèvement : la liberté. La liberté de mouvement, d’action, de penser bien-sûr, mais aussi la liberté d’aimer qui l’on veut, de disposer de son corps et de son cœur comme bon nous semble. J’aime la façon dont Mozart arrive à être profond tout en restant en permanence léger. Il s’en dégage une grande humanité. En tant que metteur en scène et amateur de cocktail, j’ai bien l’intention de suivre la recette de Wolfgang. De mettre dans mon « shaker », les ingrédients qu’il préconise : vitalité, humour, piment, joie, tendresse, insolence, jeunesse, fraicheur, allégresse, … et obtenir un spectacle heureux, drôle et léger, à déguster sans modération. Laurent Serrano, metteur en scène
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