Name: Kirill Gerstein
Start: 2024-07-27T00:00:00.000Z
End: 2024-07-27T00:00:00.000Z
Location: Eglise de Verbier

Admin

Verbier Festival

Instrumentalista

Kirill Gerstein

Fortepian

Pianista

Bagnes

Szwajcaria

Eglise de Verbier

Kirill Gerstein: Polonaise-Fantaisie, op. 61 Chopin (+5 More)

Public

Polonez-Fantazja op. 61

Nocturne No. 13, op. 119

3 Intermezzos, FP 71/118

2 Polonaises, S.223

Faschingsschwank aus Wien, op. 26

Symphonische Metamorphosen Johann Strauss’scher Themen: No. 2 'Die Fledermaus'

Akshay C K

Approved

While Chopin ended up a lifelong exile in Paris following his native Poland’s 1830 November Uprising, his music was always full of its national dance rhythms. His heartfelt Op 61 Polonaise-Fantaisie blends the refined three-time dance with improvisatory elements. Heartbreak is all over Fauré’s B minor Nocturne with its many dissonant suspensions, composed in 1921 when suffering from a debilitating hearing defect. By contrast, the C major first of Poulenc’s three intermezzi, dated 1934, is an exuberant virtuosic tour de force, after which the second and third (1934 and 1943 respectively) delight in delicacy, wistful No 2 in D flat tinged with melancholy, and the third feeling warmly nostalgic. Liszt’s E major Polonaise No. 2 of 1851 opens with similar drama to Chopin’s Op 61, but entirely brighter with its E major key, and with immediate bravura sparkle. Virtuosity is equally all over the rhythmically thrusting Allegro launching Schumann’s emotionally wide-ranging Faschingsschwank aus Wien (‘Carnival Scenes from Vienna’) of 1839 – countered by the ensuing G minor Romance being the most subdued of the seven movements. ‘This part is almost unplayable, but will sound well when I can play it’ wrote Leopold Godowsky of the end of his lovingly crafted 1907 paraphrase on Strauss’s Die Fledermaus, into which he also threw some playful parody of Strauss’s Till Eulenspiegel/Salome sound world.

English

Bien que Chopin ait passé le reste de sa vie en exil à Paris à la suite de l’insurrection de novembre 1830 dans sa Pologne natale, sa musique a toujours été imprégnée des rythmes de danse nationaux. Sa Polonaise-Fantaisie de l’opus 61, d’une beauté bouleversante, mêle la danse à trois temps raffinée à des éléments d’improvisation. Le Nocturne en si mineur de Fauré, composé en 1921 alors qu’il souffrait d’une déficience auditive, est empreint de déchirement avec ses nombreuses suspensions dissonantes. En revanche, le premier des trois intermezzi en do majeur de Poulenc, daté de 1934, est un tour de force virtuose et exubérant. Composé la même année, le deuxième en ré bémol est teinté de mélancolie et le troisième de 1943 évoque une chaleureuse nostalgie. La Polonaise N° 2 en mi majeur de Liszt de 1851, débute avec un drame similaire à celui de l’opus 61 de Chopin, mais dans une tonalité de mi majeur beaucoup plus lumineuse. L’Allegro rythmique qui inaugure les Faschingsschwank aus Wien de Schumann en 1839 est également marqué par une virtuosité omniprésente. Ce mouvement est ensuite contrebalancé par la Romance en sol mineur, qui est le plus discret des sept mouvements. À la conclusion de sa paraphrase de 1907 sur Die Fledermaus de Strauss, Leopold Godowsky a écrit de manière humoristique : « Cette section est presque impossible à jouer, mais elle sonnera bien lorsque je pourrai la maîtriser. »

français

Kirill Gerstein by Chopin, Fauré, Poulenc, Liszt, Schumann, Godowsky, L., od (2024/2024), Eglise de Verbier, Bagnes, Szwajcaria

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