Name: La finta pazza
Start: 2022-12-03T00:00:00.000Z
End: 2022-12-04T00:00:00.000Z
Location: Opéra Royal

Organization

Director(a) orquestal

Leonardo García Alarcón

Director(a) de escena

Jean-Yves Ruf

Escenógrafo(a)

Laure Pichat

Diseñador(a) de vestuario/Figurinista

Claudia Jenatsch

Diseñador(a) de iluminación

Christian Dubet

Cécile Kretschmar

Monica Pustilnik

Director(a) coral

Fabián Schofrin

Cantante

Soprano

Mariana Flores

Deidamia

Tenor

Valerio Contaldo

Diomede

Barítono

Alejandro Meerapfel

Licomede

Norma Nahoun

Minerva

La Fama

Kacper Szelążek

Eunuco

Marcel Beekman

Nodrice

Bajo

Salvo Vitale

Capitano

Julie Roset

Aurora

Giunone

Alexander Miminoshvili

Vulcano

Giove

Fiona McGown

Tetide

Vittoria

Anna Piroli

Donzella 1

Sarah Hauss

Donzella 2

Aurélie Marjot

Donzella 3

Ruben Ruf

Pirro

Sébastien Chabane

Gardes

Maëlle Desclaux

Femmes du gynécée

Sidney Cadot

Priscilla Bescond

Contratenor

Filippo Mineccia

Achille

Assistant to the music director

Assistant

Set assistant

Fanny Gamet

Gabriel Jublin

Ulisse

Opéra Royal de Versailles

Opéra de Dijon

Others

Cappella Mediterranea

italiano

La finta pazza -  (La loca fingida)

Versalles

Francia

Opéra Royal

The first opera ever performed in France comes back to the French stage nearly four centuries later: Francesco Scarpati’s La finta pazza lights up the magnificent Royal Chapel of Versailles!

Though the opera was first performed in Venice in 1641, its history in France dates to 1645, when Cardinal Mazarin invited an Italian troupe to entertain the seven-year-old Louis XIV. It met with considerable immediate success, thanks in part to its spectacular ballet sequences involving parrots, ostriches, and bears—and then was nearly lost to history. Three centuries later in 1983, the discovery of a sole surviving score piqued public interest with its musical freshness and similarities to Monteverdi’s L’incoronazione di Poppea, as well as the first “mad scene” ever sung in a theater.

Based upon the Trojan War tale Achilles on Skyros, the plot is a typical example of Italian Baroque: Achilles, wishing to avoid war, hides with his lover Deidamia, disguised as a princess. The couple, brilliantly played by Mariana Flores and Filippo Mineccia, live in an idyllic setting until Odysseus and Diomedes (brought to the stage by the captivating Gabriel Junin and Valerio Contaldo) demand that Achilles join the Greek troops—which ends up driving Deidamia to madness.

With its disguises and its gender-bending dynamics, plus a meta-theatrical mise en abyme, La finta pazza surprises with its modernity, enhanced by the charming staging of Jean-Yves Ruf and the impeccable orchestral conducting by Leonardo García Alarcón.

Château de Versailles

Chapelle royale

The first opera ever performed in France comes back to the French stage nearly four centuries later: Francesco Sacrati’s La finta pazza lights up the magnificent Royal Chapel of Versailles!

Though the opera was first performed in Venice in 1641, its history in France dates to 1645, when Cardinal Mazarin invited an Italian troupe to entertain the seven-year-old Louis XIV. It met with considerable immediate success, thanks in part to its spectacular ballet sequences involving parrots, ostriches, and bears—and then was nearly lost to history. Three centuries later in 1983, the discovery of a sole surviving score piqued public interest with its musical freshness and similarities to Monteverdi’s L’incoronazione di Poppea, as well as the first “mad scene” ever sung in a theater.

Based upon the Trojan War tale Achilles on Skyros, the plot is a typical example of Italian Baroque: Achilles, wishing to avoid war, hides with his lover Deidamia, disguised as a princess. The couple, brilliantly played by Mariana Flores and Filippo Mineccia, live in an idyllic setting until Odysseus and Diomedes (brought to the stage by the captivating Gabriel Jublin and Valerio Contaldo) demand that Achilles join the Greek troops—which ends up driving Deidamia to madness.

With its disguises and its gender-bending dynamics, plus a meta-theatrical mise en abyme, La finta pazza surprises with its modernity, enhanced by the charming staging of Jean-Yves Ruf and the impeccable orchestral conducting by Leonardo García Alarcón.

La finta pazza Sacrati

Public

Private

La loca fingida

francés

inglés

Válido

Leonardo García Alarcón et sa Cappella Mediterranea redonnent vie à cet opéra de Sacrati, le premier à être joué à Paris. Découvrez cette œuvre qui marqua le...

Discover the new production of the Dijon Opera, La Finta Pazza (Sacrati), from February 5 to 10, 2019:http://bit.ly/2K17qia

The creation of La Finta Pazza on January 14, 1641 in Venice is a key date: the first opera by composer Francesco Sacrati and the first fabulous theater machinery developed by Torelli. Sacrati's music, one could only dream of, until 1983 and the discovery of a score. Thanks to Leonardo García Alarcón at the baton and Jean-Yves Ruf at the stage, this music will finally have its first stage production in France, all in grace and femininity. Director of the animated film: Maxime Bouchez

#Opéra #Dijon #LaFintaPazza #Sacrats

La Finta Pazza at the Dijon Opera

"The incredible success of La Finta Pazza in Venice in 1641 is often attributed to the presence of the diva Anna Renzi and the astonishing machinery of Torelli. But a show with a very good singer and impressive machinery can achieve absolutely nothing if the music is not extraordinary. As soon as I saw this score, which has hardly ever been played nowadays, I immediately understood that this music had a surprising quality, and why it had produced, even in France, such a striking effect on the young Louis XIV. It is a piece that offers something new in the history of music, at a time when the opera becomes public, with an extremely close relationship between text and music. It is this quality,the quality of this music which explains why La Finta Pazza was the first opera given to the Court of France in 1645, this country which did not know opera at all.

English

Opéra en un prologue et trois actes sur un livret de Giulio Strozzi, créé à Venise en 1641.

On rapporte souvent le succès incroyable de La Finta Pazza à Venise en 1641 à la présence de la diva Anna Renzi et à la machinerie étonnante de Torelli. Mais un spectacle avec un très bon chanteur et une machinerie impressionnante ne peut absolument rien donner si la musique n’est pas extraordinaire. Dès que j’ai pris connaissance de cette partition, qui n’a presque jamais été jouée de nos jours, j’ai immédiatement compris que cette musique avait une qualité surprenante, et pourquoi elle avait produit, même en France, un effet aussi marquant sur le jeune Louis XIV. C’est une pièce qui propose quelque chose de nouveau dans l’histoire de la musique, à un moment où l’opéra devient public, avec un rapport entre texte et musique extrêmement abouti. C’est cette qualité, la qualité de cette musique qui explique que La Finta Pazza fut le premier opéra donné à la Cour de France en 1645, ce pays qui ne connaissait pas du tout l’opéra.

Si, pour prendre un point de repère, on compare la musique de Sacrati à celle de Monteverdi, on s’aperçoit qu’elle est déjà beaucoup plus ornée, avec plus de colorature, une virtuosité plus explicite, ce que Monteverdi essayait d’éviter lorsque le texte ne le proposait pas, qui l’emmène vers l’opéra plus tardif. Sacrati est en réalité plus proche d’un compositeur comme Cavalli, même si dans l’harmonie, il propose des choses très nouvelles, comme des 4/2, des neuvièmes/septièmes, des accords composés, qui ne se retrouvent ni chez Monteverdi ni chez Cavalli. On pensait d’ailleurs que ce type d’accords arrivait plus tard, et l’on s’aperçoit qu’il est déjà présent chez Sacrati. Dans La Finta Pazza, je redécouvre ce type d’harmonies et d’intervalles qu’on peut entendre dans le « Pur ti miro » du Couronnement de Poppée, qui pour moi est clairement une intervention de Sacrati dans la partition. Pour le reste, il s’agit vraiment d’un compositeur qui est en train d’inventer un style, de se construire un laboratoire des émotions, sa musique est donc encore en devenir, il n’a pas un style qui lui soit absolument propre. Cependant, il y a dans sa musique un naturel qui en fait un grand compositeur qui mérite d’être nommé à côté de Cavalli ou Monteverdi. La seule partition disponible de La Finta Pazza provenant d’une reprise à Plaisance en 1644, on pouvait craindre des ajouts musicaux d’une main étrangère. Il n’en est rien. Il y a une homogénéité de style absolue, même concernant les parties instrumentales.

La basse continue, le continuo, joue bien sûr un rôle prédominant dans cette musique. Dès son invention, autour de 1600, la basse continue est devenue la pulsation qui supporte la respiration des chanteurs, l’élaboration des couleurs, une sorte de deuxième décor, un décor émotionnel. On doit donc avoir une très grande richesse d’instruments, des luths, archiluths, des guitares, des harpes, des clavecins, de l’orgue, des violes de gambe, des lyres : ce sont tous ces instruments qui pourront donner au texte le relief indispensable pour que le public puisse comprendre et ressentir l’émotion grâce à la couleur de la basse continue. Mon approche sur La Finta Pazza ne sera pas différente de celle que j’ai eue pour les opéras de Monteverdi et de Cavalli : c’est toujours le texte qui dicte comment et qui doit l’accompagner. 

La Finta Pazza a joué un rôle fondamental dans l’exportation de l’opéra italien, en particulier en France, où la présence italienne ne cessera véritablement jamais : après Sacrati, il y aura Rossi, Cavalli, Lully, jusqu’aux Piccini, Rossini, Donizetti etc. des XVIIIe et XIXe siècles. Toute cette histoire prend naissance avec cette Finta Pazza, c’est elle qui a inoculé le virus « opéra » à l’Hexagone. Il m’apparaissait donc primordial que cette recréation, après presque quatre siècles, ait lieu en France. 

- Leonardo García Alarcón -

Coproduction Opéra Royal / Château de Versailles Spectacles, Opéra de Dijon

français

Créditos de presentación (Elenco & Equipo )

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Equipo

Ensamble

Coproductor