Name: Pollini Perspectives
Start: 2009-11-16T00:00:00.000Z
End: 2009-11-16T00:00:00.000Z
Location: Salle Pleyel

Organization

Admin

Cité de la Musique-Philharmonie

Salle Pleyel

Orchestra

Filarmonica della Scala

Dyrygent

Pierre Boulez

Instrumentalista

Maurizio Pollini

Piano

Pollini Perspectives

Paryż

Francja

Public

4 Pieces, op. 12

Piano Concerto No.2 in G Major, Sz.95

A csodálatos mandarin, op. 19, Sz. 73

Approved

Accordionist

Archlutenist

Baroque Flutist

Baroque Oboist

Baroque Trumpetist

Bassist

Bassoonist

Cellist

Clarinetist

Contrabassist

Cornettist

Flutist

Guitarist

Harper

Harpsichordist

Hornist

Lutenist

Mandoline Player

Musette de cour Player

Oboist

Organist

Percussionist

Pianist

Recorder Player

Saxophonist

Tenor Violinist

Timpani

Trombonist

Trumpeter

Tuba Player

Vibraphonist

Viola Pomposa Player

Viola da Gambist

Viola d’amore Player

Violinist

Violino Piccolo Player

Violist

Aktor

Broadcasting

Choreografia

Chorus Director

Chór

Dramaturgia

Extra

Fryzjer

Illustrator

Kompozytor / -ka

Korepetytor /- ka

Kostiumy

Libretto

Makijaż

Orchestra Operations

Orkiestra

Other

Photographer

Poet

Produkcja wykonawcza

Przygotowanie chóru

Realizacja dźwięku

Reżyseria

Reżyseria światła

Scenografia

Stage Manager

Taniec

Teacher

Tłumaczenie

Vocal coach

Wideo

Wig & Makeup Designer

Writer

Writing and performance

Baryton

Śpiewak

Kontralt

Bas - baryton

Kontratenor

Mezzosopran

Sopran

Tenor

Alto

Continuo

Głos dziecięcy

Silent

Spoken

Pollini Perspectives: 4 Pieces, op. 12 Bartók (+2 More)

Avec ses Quatre pièces op. 12, Bartók amorçait un véritable virage esthétique, simultanément influencé par les volutes debussystes et l’expressionnisme viennois. Totalement indépendantes les unes des autres, ces pages témoignent de cet état d’esprit : on y croise aussi bien l’amour de l’orchestration « à la Française » qu’un hommage démoniaque au scherzo de la 9e Symphonie de Beethoven ou une Marcia funebre dont la profondeur et la violence expressive interpelleront plus d’un auditeur. De fait, le compositeur hongrois n’était pas homme de compromis : son Mandarin merveilleux sera taxé d’ « immoralité », créant le scandale. Il faut dire que cette pantomime dansée avoue sa filiation avec Le Sacre du printemps, l’orchestration et les rythmes obsessionnels participant d’une irruption du « barbare » dans la musique occidentale. Dès le prélude surgit une suffocante évocation de la grande ville vue comme lieu de vacarme et de terreur : entre frénésie et effets de klaxons, cette cacophonie savamment maîtrisée campe l’ambiance des bas-fonds de la Mitteleuropa au sortir de la Première Guerre mondiale. Quelques années plus tard, déçu par l’accueil réservé à son premier concerto pour piano, Bartók avait souhaité écrire « une oeuvre qui soit moins hérissée de difficultés pour l’orchestre et dont les matériaux thématiques soient plus avenants ». Il y est parvenu sans peine : le Concerto n° 2 frappe d’emblée par une allégresse caractéristique, par sa richesse d’invention comme par l’aisance et la versatilité de l’accompagnement orchestral.

français

Pollini Perspectives by Bartók, od (2009/2009), Dyrygent Pierre Boulez, Salle Pleyel, Paryż, Francja

Udział w spektaklu (Obsada & realizacja )

Ensemble

Program, informacje i streszczenie

Zdjęcia

Dalsza lektura

Daty i miejsca występów

Miejsca