Adam Borro prend possession du personnage dont il se fait le porte-voix, sa gestuelle appuie le chant : c’est tout à tour malicieux, émouvant, dramatique. On partage le plaisir évident du chanteur, porté par sa voix. En seconde partie les pièces étaient plus courtes, entraînantes, émouvantes et allègres. La Russie, l’Arménie, la Hongrie, la France, l’Italie, rien n’arrête ce chanteur polyglotte. Le public était ravi, les applaudissements nourris et les nombreux rappels ont abouti sur « L’Hymne à l’amour » d’Edith Piaf. Le public était sous le charme et parfois ému. À la sortie, chacun y est allé de son commentaire : « La pianiste est enthousiasmante », « J’adore le baryton », « C’est un plaisir de l’oreille, c’est délicieux ».
Larinda et Vanesio ont séduit par leur voix puissante et leur jeu drôle et dynamique.