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Past Production Reviews

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Dialogues des Carmélites, Poulenc
D: Jetske Mijnssen
C: Tito Ceccherini
Dialogues des carmélites en crescendo à l’Opernhaus Zürich

Olga Kulchynska effectue ainsi ses débuts dans le rôle de Blanche en orientations clairvoyantes, conduisant sa partition dans les pas de Mélisande. Les accès de colère ou de tristesse ne s’extériorisent pas, ils naviguent au cœur d’une expression sophistiquée de surface, nette et bienveillante. Les phrases commencent avec l’attrait de la nouveauté, se terminent dans la retenue des mots et passent par un ensemble d’étapes consolidées : de l’accélération au ralentissement, l’enrobage en musique instille une vérité spontanée au texte. Evelyn Herlitzius manie la maïeutique de la note et l’expérience du jeu dans la maladie de madame de Croissy. C’est par elle et son « drame » que la mise en scène de l’acte I s’anime.

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05 March 2022www.opera-online.comThibault Vicq
Simplicité et sobriété

En quoi croyons‑nous ? Quelles sont nos valeurs ? Pour quoi serions-nous prêts à mourir ? Comment conjurer nos angoisses existentielles ? Toutes ces questions qu’appellent Dialogues des carmélites résonnent avec une acuité particulière en cette période troublée, alors que la façade de l’Opernhaus de Zurich s’est parée des couleurs de l’Ukraine. La metteur en scène Jetske Mijnssen répond avec une nouvelle production du chef‑d’œuvre de Francis Poulenc alliant simplicité et sobriété. S’inspirant de la visite d’un monastère en Suisse, elle a placé l’action dans un décor unique constitué d’une immense pièce aux murs gris et nus, décorée de quelques chaises et meubles, gris eux aussi. La pièce devient alternativement une salle du palais du marquis de La Force, un espace du carmel puis la prison dans laquelle sont enfermées les carmélites. Le spectacle, des plus traditionnels, est fluide et efficace ; il permet de se concentrer pleinement sur la musique. Il est aussi parsemé de quelques idées originales : dans les premières scènes, qui se déroulent dans le palais du marquis de La Force, les chanteurs sont doublés par des danseurs. La scène finale est particulièrement émouvante : les geôliers ont inscrit à la craie sur les murs les noms des condamnées à mort. Les carmélites sont regroupées au centre du plateau et chaque fois que la musique suggère la guillotine, l’une d’elle baisse la tête, se détache du groupe et vient effacer son nom avec sa main. Glaçant.

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13 February 2022www.concertonet.comClaudio Poloni
Elektra, Strauss
D: Patrice Chéreau
C: Daniel Barenboim
Irre und traurig: Familiendrama Elektra an der Staatsoper Berlin

Ricarda Merbeth verkörperte eine Elektra, die in ihren eigenen Gedanken gefangen ist. Schon mit den Rufen nach „Agamemnon“ ergriff sie die Herzen des Publikums. Ihre starke Stimme mit großem Vibrato, kann nicht nur markerschütternd sein, sondern auch überraschend fein und warm, als sie die Rückkehr ihres Bruders Orest besang. Sie wurde immer mehr zur Elektra und selbst in den hohen Lagen war sie gut zu verstehen.

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29 January 2019bachtrack.comSarah Schnoor
Věc Makropulos, Janáček
D: David Hermann
C: Donald Runnicles
Das Opernglas

Derek Welton [war] leidenschaftlich potenter, großstimmiger Jaroslav Prus und somit auch stimmlich ein echter Gegenspieler der Marty

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01 April 2016Thomas Rauchenwald
Die Welt

Kraftvoll: Derek Welton.

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21 February 2016www.welt.deManuel Brug
Lohengrin, Wagner, Richard
D: Christine MielitzAngela Brandt
C: Christian Thielemann
Das Opernglas

Derek Welton als kräftiger und wohltönender Heerrufer … [gab] eine vielversprechende Visitenkarte ab.

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01 July 2016Söhnke Martens
Opera Today

Dresden-based Georg Zeppenfeld sang a darkly-colored, elegant and clearly articulated König Heinrich, while the young Australian bass Derek Welton, based at the Deutsche Oper Berlin, resoundingly declaimed crystal-clear German as his Heerrufer. Both are singers destined for greater things.

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02 June 2016www.operatoday.comAndrew Moravcsik