Quant à la basse japonaise Hiroshi Matsui, il possède un physique des plus appropriés dans le rôle de Hunding, campant un personnage tout d’une pièce et fort menaçant, avec une voix dont on goûte la noirceur du timbre et la belle ligne de chant.
Pour incarner son antagoniste, le Hunding de la basse profonde Hiroshi Matsui (qui incarnait déjà Fafner l'année dernière) offre à nouveau son timbre large et puissant, sa tessiture lyrique et toute son intensité dramatique au service du personnage, en mettant cette fois-ci davantage l'accent sur ses aspects antipathiques et revêches.
Quant à la basse japonaise Hiroshi Matsui, il possède un physique des plus appropriés dans le rôle de Hunding, campant un personnage tout d’une pièce et fort menaçant, avec une voix dont on goûte la noirceur du timbre et la belle ligne de chant.
Pour incarner son antagoniste, le Hunding de la basse profonde Hiroshi Matsui (qui incarnait déjà Fafner l'année dernière) offre à nouveau son timbre large et puissant, sa tessiture lyrique et toute son intensité dramatique au service du personnage, en mettant cette fois-ci davantage l'accent sur ses aspects antipathiques et revêches.
Sonore, rabenschwarze Bassgewalten von expressiver Strahlkraft waren von Hiroshi Matsui höchst eindrucksvoll zu vernehmen.
Valda Wilson est une merveilleuse Traviata à la belle assise, large et stable, aux coloratures souples toujours motivées par une émotion dont elle déroule la gamme des couleurs et des saisons avec brio. Car, de « Sempre Libera » à « Addio del Passato » elle dose lyrisme comme retenue avec une suprême élégance et une remarquable expressivité. La soprano forme un couple idéal, intense, habité, avec Sungmin Song, magnifique Alfredo au timbre plein et généreux, tout en rondeur sensuelle, à la ligne mélodique limpide qui s’impose dès son brillant « Libiamo ».
"Finally, Melissa Zgouridi's Flosshilde - who also sings Erda this evening - with her broad, velvety, powerful timbre, stands out for the clarity of her vowels and the length of her phrases. In the final scene, the lyricism of her tessitura, as well as the constancy of her projection and the intensity of her vibrato in the upper register, are particularly noteworthy”.
“Finally, one can't help but understand Wotan […] yielding to the sublime, sparkling bronze singing of Melissa Zgouridi's Erda, an ideally Wagnerian young mezzo, who passionately binds us to her every word ("I know all that was, all that will be"). Coming from the Urwala and messenger of Eternity, her mysterious warning has the superior accentuations of the great tragediennes of the past.”