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Profile reviews

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Abendzeitung Munchen

Mit ihrem mächtigen, in der enormen Tiefe geradezu androgynen Mezzosopran weist sie die zwei irdischen Bittstellerinnen zunächst ab, lässt sich dann mit Rosen erweichen und greift am Ende doch nach den schwarzen Lilien des Todes. Julie Robard-Gendre macht den vierten Akt der Oper "Ariane" von Jules Massenet zum Höhepunkt dieses Abends, weil sie mit ihrer schauspielerischen Begabung, ihrer Körperbeherrschung und der übernatürlichen Ruhe ihres Gesangs wahrlich mystische Tiefen im weltlichen Prinzregententheater aufreißt. Damit ist die französische Sängerin die einzige, die in dieser konzertanten Aufführung des so gut wie unbekannten, 1906 in Paris uraufgeführten Stücks des reifen Massenet ihre Rolle voll entfalten kann. Die anderen Personen verfügen nicht über ihre unangreifbare Haltung und leiden viel mehr unter der Überforderung des Dirigenten. //// "Le public doit attendre le quatrième acte pour vivre une véritable sensation. Et de descendre en enfer. Car c'est là qu'apparaît Julie Robard-Gendre sur scène, toute de noir vêtue comme cela sied à Perséphone, déesse des enfers, à la silhouette longiligne et aux traits ultra expressifs d'une actrice de film muet. Sa puissante voix de mezzo-soprano, auX graves aussi oppulents qu'androgynes, renfloue d'abord les deux suppliantes terrestres, se laisse ensuite adoucir par des roses avant de se saisir finalement du lys noir de la mort. Julie Robard-Gendre fait du quatrième acte de l'opéra "Ariane" de Massenet le point culminant de la soirée, car elle deploie avec son talent d'actrice, son contrôle corporel et le calme surnaturel de son chant de vraies profondeurs mystiques dans le si mondain Prinzregententheater.

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31 January 2023www.abendzeitung-muenchen.deMichael Bastian Weiss
Diapasonmag

Silhouette pointue et élégante, Julie Robard-Gendre impressionne en Perséphone, galbant des lignes qui semblent ne jamais finir, aussi « implacable et funeste » lorsque son mezzo s’élance dans l’aigu, ou déclame comme une tragédienne de la Belle Époque : bravo.

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01 February 2023www.diapasonmag.frFrançois Laurent

Past Production Reviews

2
La Tragédie de Carmen, BizetConstant
D: Florent Siaud
C: Fiona Monbet
Forum opera

Vocalement, les chanteurs offrent une distribution homogène et l’on sent entre eux une synergie évidente sur scène. La mezzo-soprano Julie Robard-Gendre est ensorcelante dans le rôle-titre. Sa Carmen attise les braises et entretient avec chacun des personnages un jeu d’ardente séduction, y compris avec Micaëla qu’elle défie autant qu’elle provoque en l’enlaçant et l’embrassant sur la bouche. Elle est sans limite et sa liberté est totale. Carmen semble être une seconde peau pour son interprète tant elle prend possession du personnage en devenant la femme séductrice et charnelle voulue par Mérimée. D’une présence scénique saisissante, Thomas Dolié incarne un Escamillo plein de charmes. La noblesse de l’engagement, les qualités expressives de l’artiste, la beauté du timbre, et sa technique redoutable donne à son Escamilo une dimension qu’il a rarement sur scène. Le ténor Sébastien Droy, au timbre agréable, nous livre un air de la fleur particulièrement touchant ainsi qu’un très beau duo avec Escamillo. Toutefois, la voix manque parfois de volume et d’épaisseur, notamment à la fin du duo avec Micaëla, où l’orchestre couvre le chanteur. On rend grâce à Marianne Croux de conférer à Micaëla une belle maturité. Cela change des incarnations naïves et ingénues qu’il nous est trop souvent données à voir. Vocalement, on attendrait toutefois plus d’homogénéité dans le registre aigu mais le phrasé impeccable de la chanteuse lui permet de donner à son personnage une belle intensité.

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30 November 2022www.forumopera.comBrigitte Maroillat
La clemenza di Tito, Mozart
D: Pierre-Emmanuel Rousseau
C: Nicolas KrügerPascal Rophé
IN THE PRESS

La Clémence de Titus reveals a dramatic potential in phase with the questions of the contemporary era on the exercise of power.

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