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Profilių apžvalgos

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One to watch

Nicolo Balducci Recently receiving third prize in the Innsbruck Early Music Festival 2022, as well as first prize at the Niccolò Piccinni Competition, the future looks particularly bright for the young Italian. A sample of Balducci's performances at these competitions, available online, reveals him to be a singer of a remarkably sweet sound and distinct vocal agility. Try the videos of Vivaldi's 'Qual serpe tortuosa' and Handel's 'Svegliatevi nel core from Innsbruck where Balducci's innate musicality places his voice wonderfully within the texture. Balducci's forthcoming debut recording on the BIS label was created alongside his mentor, recorder player Laurin and his ensemble Dolci Affetti. BIS has a track record of spotting superb young artists - this year's Gramophone Young Artist of the Year Johan Dalene was signed even before he achieved wider fame with his success at the Carl Nielsen competition. Balducci and Laurin explore the history of the castrati, focusing on Naples, the centre for these young boys during the 17th and 18th centuries. With works written to highlight this voice type, including cantatas by Hasse, Porsile, Sarro and Alessandro Scarlatti, "Castrapolis: Neapolitan Cantatas and Arias' (reviewed next month), is a fascinating witness to the history of the castrati, as well as showcasing Balducci's immense virtuosity. In April, there follows a Handel arias album with the Gothenburg Symphony Orchestra.

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06 lapkričio 2022Gramophone

Ankstesnės produkcijos apžvalgos

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Xerse, Caletti-Bruni
D: Leo Muscato
C: Federico Maria Sardelli
Xerse — Martina Franca

La redécouverte de Monteverdi au XXe siècle a eu pour heureuse conséquence celle de Cavalli, son élève et son successeur à Venise, dont les partitions de 27 opéras, sur les 41 qu’il a composés, dormaient dans une bibliothèque de la Sérénissime. Depuis 1952, où la Didone revient sur scène à Florence, les œuvres de Cavalli reparaissent, à Venise, à Glyndebourne, à Santa Fe…Dans les années 70 elles deviennent des enjeux dans le débat, qui semble aujourd’hui dépassé, sur les exécutions « philologiques ». C’est cette option qui est mise en œuvre pour les représentations proposées à Martina Franca, dans l’esprit de la Société Internationale de Musique intitulée Cavalli et l’opéra vénitien du XVIIe siècle, où collaborent musiciens et musicologues, qui annonce pour les années à venir la publication de quinze titres aux éditions Bärenreiter. Si Carlo Vistoli est incontestablement la vedette de la distribution et se montre égal à lui-même dans la démonstration d’une étendue homogène, d’une souplesse, d’une agilité et d’une maîtrise des vocalises comme des trilles, il sait aussi être drôle et odieux en potentat enivré de lui-même et émouvant jusque dans les excès de la prise de conscience finale. Ses partenaires ne sont en rien indignes de lui, de l’Amastre palpitante mais résolue d’Ekaterina Protsenko à l’Arsamene sensible et tourmenté de Gaia Petrone en passant par l’Adelanta envieuse et sans cesse frustrée de Dioklea Hoxha. Evidemment la gentille Romilda a le beau rôle, fidèle, vertueuse, passionnée au point même d’effrayer l’Amour, et Carolina Lippo en fait vibrer tous les aspects avec la virtuosité vocale nécessaire. Des mentions spéciales pour Aco Biscevic et Nicolo Donini, respectivement Elviro, confident de Romilda, et Aristone, celui d’Amastre : ils ont dans leur voix grave une autorité qu’ils savent nuancer et une présence scénique qui donne du relief sans outrance à leurs interventions comiques, le premier se taillant un succès en marchande ambulante avec son étal de fleurs. Une autre mention pour le Periarco de Nicolo Balducci, dont la démarche saccadée rend évidente sa condition de pantin de son maître lointain, dont il rapporte la voix, avec les afféteries liées aux clichés sur les ambassadeurs. Moins enthousiaste, il faut le dire, nous a laissé le vétéran Carlo Allemano, dont la composition scénique, en baderne militariste et patriotarde, est jouissive mais dont la voix qui se veut de stentor a révélé ce soir des signes d’usure.

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31 liepos 2022www.forumopera.comMaurice Salles