Name: Couperin : Leçons de Ténèbres
Start: 2024-03-27T00:00:00.000Z
End: 2024-03-27T00:00:00.000Z
Location: Château de Versailles

Admin

Opéra Royal de Versailles

Château de Versailles spectacle

Conductor

Chloé De Guillebon

Others

Choir of the Royal Opera of Versailles

Orchestra

Orchestra of the Royal Opera of Versailles

Singer

Marie Perbost

Voice 1

Gwendoline Blondeel

Voice 2

Soprano

Sopran II

soprano 1

soprano 2

Soprano I

Soprano II

Instrumentalist

Organ

Couperin : Leçons de Ténèbres

Versailles

France

Château de Versailles

Chapelle royale

Couperin : Leçons de Ténèbres: Motets pour les trois jours qui précèdent Le Caresme Clérambault, Louis-Nicolas (+4 More)

Public

Concert

Motets For The Three Days Preceding Easter

Lessons of Darkness

In monte Oliveti, H.111

Stabat Mater for Nuns, H. 15

Tristis est anima mea, H.112

Jnanakumar P

Approved

In the mid-17th century, the Leçons de Ténèbres became the subject of increasingly popular musical compositions. Michel Lambert was the first in France to compose a cycle in 1662, soon followed by Charpentier and Lalande. But the most famous – and the first to return to the limelight, both live and on disk – are those composed by François Couperin, dated 1714.

At the end of the reign of Louis XIV, France was a land of piety, but also of Italianism in music, including religious music. The emotions composed by Couperin for his female singers are so dramatic that they sound like something out of an opera. Vocality and spirituality are artfully combined, attesting to the refinement of great French singing found both in salons and theatres and in places of worship.

People flocked to listen to the divine voices intoning the Leçons for the days of Holy Week in Parisian convents, the faceless voices of young recluse sisters, voices from heaven, and substitute opera singers too when theatres were closed during the period of penance! The altar candles were traditionally extinguished as the Tenebrae service unfolded, to end in the darkness of the night. The three lessons retained by François Couperin were written for Shrove Wednesday and represent one of the pinnacles of French sacred art of the early eighteenth century.

Marie Perbost and Gwendoline Blondeel, two stars of the young generation of sopranos, directed by Chloé de Guillebon, revive this musical miracle in the darkening night, as the candles are extinguished one by one…

English

Les Leçons de Ténèbres sont devenues au milieu du XVIIe siècle l’objet de compositions musicales de plus en plus appréciées. Michel Lambert fut en France le premier à en composer un cycle en 1662, suivi rapidement par Charpentier et Lalande. Mais les plus célèbres – et les premières à avoir retrouvé de nos jours les honneurs du disque et du grand public- sont celles de François Couperin, datées de 1714.

En cette fin du règne de Louis XIV, la France est une terre de piété, mais aussi d’italianisme dans la musique, y compris religieuse. Aussi les émois composés par Couperin pour ses chanteuses sont-ils si dramatiques qu’on les croirait issus de l’opéra…

Vocalité et spiritualité y sont combinées avec art, témoignant du raffinement du beau chant français pratiqué aussi bien dans les salons et les théâtres que dans les lieux de culte. On se pressait en effet pour écouter, dans les couvents parisiens, ces voix divines entonnant Les Leçons pour les jours de la Semaine Sainte, voix sans visage des jeunes recluses conventuelles, voix du ciel… mais souvent chanteuses de l’opéra lors de la fermeture des salles en temps de pénitence ! On éteignait traditionnellement les cierges au fur et à mesure du déroulement de l’office des Ténèbres, pour finir dans l’obscurité de la nuit…Les trois leçons conservées de François Couperin sont écrites pour le Mercredi Saint, et représentent l’un des sommets de l’art sacré français du début du XVIIIe siècle.

Marie Perbost et Gwendoline Blondeel, fleurons de la jeune génération des sopranos, ressuscitent sous la direction de Chloé de Guillebon ce miracle musical, dans la nuit grandissante où s’éteignent une à une les bougies…

français

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